Serguéï Mikhaïlovitch Ossorguine

Sergueï Miklaïlovitch Ossoguine

Photo famille Ossorguine

Né à Paris le 1er Octobre 1926, Serguéï Mikhaïlovitch Ossorguine reçoit sa première instruction liturgique en servant à l'autel puis en chantant dans le chœur de l'église Saint-Serge. Le métropolite Euloge l'ordonne lecteur le jour de la fête paroissiale, le 8 octobre 1941.

Il est lauréat de l'Institut de Théologie ainsi que du Conservatoire russe Serge-Rachmaninoff de Paris, où ses disciplines de prédilection sont le piano et l'écriture musicale. Son intérêt pour celle-ci l’incite à harmoniser à plusieurs voix les anciennes mélodies chantées jusque-là à l'unisson.

Serguéï Mikhaïlovitch était doté d’une grande rapidité pour composer. Voici une anecdote rapportée par le Père Michel Fortunato :

« À Saint-Serge, l’année où Mikhaïl Mikhaïlovitch - le jeune avait adapté les harmonies de A.D.Kastalsky aux stichères des Laudes de Pâques, pendant le déroulement des matines pascales, on se rendit compte que le compositeur n’avait pas fait de proposition harmonique pour les versets psalmiques correspondants. « Qu’à cela ne tienne, dit Serguéï Mikhaïlovitch, je m’en charge… » Il griffonna rapidement sur les partitions le canevas harmonique qui sert toujours à encadrer les stichères. »

Serguéï Mikhaïlovitch aide son frère Nikolaï Mikhaïlovitch (chef du chœur de l’église Saint-Serge depuis 1950) en copiant, corrigeant et enrichissant les partitions destinées aux grandes fêtes et aux concerts du chœur.

Son talent musical ne se limite pas à la musique liturgique. Le catalogue des compositions de Serguéï Mikhaïlovitch comprend également de la musique de chambre, en particulier un quatuor à cordes et un sextuor avec piano.

Il est rappelé à Dieu le 20 Juin 2004.